“Define me if you dare” est une campagne de communication engageante mettant en avant le potentiel des femmes qui entreprennent des projets de vie. Chaque pièce met l’accent sur une des caractéristiques et des qualités de la femme entrepreneure. Le message est clair et simple, il s’adresse à toutes les femmes, quelque soit leur statut social, leurs origines ethniques, leur orientation sexuelle ou leurs convictions :
Croyez en vous et osez devenir ce que vous êtes !
Qui mieux que vous pourrait vous définir ? Qui mieux que vous pourrait déterminer votre véritable identité ?
Découvrez les 5 personnages de la campagne et indiquez-nous celle qui se rapproche le plus de vous et de votre histoire.
On dit de moi que je suis visionnaire ! Je ne prétends pas lire l’avenir mais je visualise mon projet, ma destinée chaque matin avant d’aller travailler.
J’ai développé cette faculté à cause (ou grâce) aux épreuves que j’ai dû traverser au cours de ces 10 dernières années. Après mes études, j’ai passé de nombreux entretiens d’embauche aux cours desquels ma chevelure posait problème, on passait clairement plus de temps à m’interroger dessus qu’à analyser mes compétences et mon savoir-faire. J’ai essuyé de nombreux refus sans justifications et c’est ce qui a développé en moi cette volonté de bâtir seule mon avenir en préservant mon identité et ma personne. Lorsqu’un employeur m’embauchait, la bataille n’était pas gagnée. Je recevais régulièrement des remarques de la part de mes collègues et de mes responsables, des remarques sous couvert de bienveillance qui avaient pour but de m’inciter à adopter de nouvelles coiffures plus « corporatives », à changer mon style et à rentrer dans une certaine « norme ».
Aujourd’hui, je ne cherche plus à satisfaire qui que ce soit. Je ne cherche plus à cacher mon identité. Je me vois à présent construire un empire ayant pour communauté des personnes qui me ressemblent dans leur histoire et leurs valeurs.
Te reconnais-tu en moi ?
Détails :
Le casque que porte le Pion est inspiré du casque des spartiates, un peuple connu pour son courage et sa bravoure.
La détermination s’inscrit dans tous mes choix de vie.
Lorsque je m’engage dans un projet, je m’y investis pleinement en y accordant mon temps, mon énergie et toutes mes économies si cela est nécessaire. Je suis convaincue que la détermination mène au chemin du succès et de la réussite. On n’obtient absolument rien sans efforts : la vie me l’a enseigné ! J’ai porté le poids des responsabilités assez jeune en m’occupant de mes petits frères et sœurs. Mes parents travaillaient durs, on les voyait très peu, j’ai dû me débrouiller très vite pour aider ma famille et subvenir au besoin du foyer. Il y avait des périodes durant lesquelles je devais serrer la ceinture pour faire des économies et cela dans la plus grande discrétion ; je ne voulais pas que ma famille s’inquiète.
Les difficultés que j’ai traversées m’ont endurcie et m’ont rendu plus forte et plus déterminée. Je ne veux plus avoir à compter et à faire attention à mes dépenses au risque de me retrouver « dans le rouge » le mois suivant. Je ne veux plus être dépendante financièrement, j’aspire à une vivre une vie paisible, heureuse, sans angoisse et sans stress chronique. J’aspire à mener ma barque plutôt que d’attendre passivement et dépendre du vent.
Partages-tu ma vision ?
Je surprotège ? Non, je protège, tout simplement car la vie m’a appris que les choses les plus précieuses à nos yeux doivent être préservées de la malveillance des gens.
Je suis la Tour et je connais mieux que personne la valeur des liens et des relations humaines. Abandonnée à l’âge de 2 ans, j’ai grandi dans des familles d’accueil sans jamais n’avoir pu construire de véritables liens avec l’une d’entre elles. Je me suis promise de construire la famille dont j’avais toujours rêvé et de la protéger de toute hostilité. Adulte, je me suis reconstruite avant de concrétiser ce rêve. Le passé a écorché mon âme, mon esprit et mon cœur, il a blessé et étouffé mon « moi intérieur » jusqu’à ce que je ne puisse plus l’entendre et l’écouter. J’ai passé plusieurs années afin de le retrouver et de me reconnecter à lui. J’ai retrouvé petit à petit de la confiance et de l’estime pour moi, et ce sont ces deux éléments qui m’ont aidé à réaliser le rêve de ma vie : une famille.
Ce long processus m’a permis de préserver les personnes que j’aimais en évitant de leur faire porter les blessures et les cicatrices de mon passé.
Mon histoire fait-elle écho en toi ?
La créativité est au centre de ma vie.
Le Fou est le nom qui me prédestinait à être la personne que je suis aujourd’hui, débordante de créativité et de folie ! J’ai commencé très jeune à exprimer mes émotions à travers l’art : j’écrivais, je dessinais, je chantais et je jouais plusieurs instruments de musique. Chaque couleur, son et tonalité traduisait mon état et mes sentiments. Lorsque j’étais enfant, j’étais souvent rejetée des autres parce qu’on me trouvait différente et excentrique.
Mais l’art était une nécessité pour moi, c’était une manière d’évacuer la charge mentale que je portais quotidiennement. Avant la séparation de mes parents, je vivais dans un climat de tension très néfaste puisque chaque jour, j’étais témoin de violences physiques et psychologiques. Ma santé émotionnelle n’était pas préservée, et la seule manière de libérer mon esprit était de chanter, d’écrire ou de jouer un instrument de musique.
Aujourd’hui, je suis une artiste engagée ou non, je donne vie aux non-dits et je transforme le silence en paroles. J’utilise ma créativité et ma folie pour mettre en valeur ce qui a été mis de côté et faire de ce monde un monde « meilleur ».
Tu es une artiste dans l’âme aussi ?
L’éducation et la transmission, deux notions qui me caractérisent pleinement.
Avant de vouloir éduquer et faire grandir les autres, il faut s’éduquer soi-même, apprendre à revenir sur soi et sur le sens que l’on donne à sa vie qui, elle-même, est reliée à celle des autres. J’ai eu la chance de grandir dans un environnement sain avec des parents et des grands-parents qui ont toujours été très présents. Ma grand-mère maternelle était affectueuse, elle aimait me raconter des histoires en me brossant les cheveux. C’était une femme courageuse et exceptionnelle à mes yeux. Elle n’avait pas les moyens de me gâter matériellement, mais ce qu’elle m’a transmis pendant toute mon enfance et mon adolescence n’a pas de prix : elle m’a transmis sa douceur, sa bienveillance, sa générosité et toutes ces qualités humaines qui deviennent de plus en plus rares de nos jours. Elle m’a transmis aussi un savoir-faire ancestral : la vannerie, qu’elle maitrisait parfaitement.
Aujourd’hui, je suis mère de deux enfants dont un est handicapé et je suis également gérante d’une société spécialisée dans la vannerie. J’organise régulièrement des formations sur ce savoir-faire pour le transmettre au plus grand nombre et faire en sorte qu’il ne disparaisse jamais. Ce qu’on apprend et ce qu’on transmet n’est jamais perdu… Ce projet est une forme d’hommage à ma grand-mère maternelle et de gratitude envers la vie.
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